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- L'édito d'Alex, septembre 2025 : "parfois le miracle se produit, parfois pas..."
- Concert au So What : c'était le samedi 20 septembre, avec le LEO GELLER QUARTET
- L'édito d'Alex, septembre 2025 : "moins c'est plus"
- Concert du dernier samedi du mois de mars au So What, avec le duo David Amar/Claude Tedesco
- L'édito d'Alex, janvier 2025 : ghost notes
- Barre Phillips s'en est allé...
- Concert du "dernier samedi du mois"So What, le 29 juin, avec le trio du guitariste Pierre Bertrand
- L'édito d'Alex, juin 2024 : de l'importance du silence et de la retenue dans le jazz
Jazz sous les Bigaradiers 2025
Top édition !

En novembre, l'Association So What vous donne rendez-vous au festival JAZZ SOUS LES BIGARADIERS.
Un festival « uniquement de jazz » qui fête sa 28ème édition. Du jazz pour tous les publics et une programmation sensible à l’apport des femmes dans le Jazz. Des têtes d’affiche internationales, Victoires de la Musique, à la rencontre de quelques-uns des meilleurs jazzmen et women de la région, pour un Jazz d’aujourd’hui, inventif et festif.
« Jazz sous les Bigaradiers » reste un de ces rares moments où l’on peut encore se reconnecter à l’essentiel, le plaisir de « vivre ensemble » dans huit lieux différents, à taille humaine, avec 10 concerts gratuits, une ambiance pour chaque tempo, au rythme du coeur,
et des soirées de gala à 25€ !
Toutes les infos, le programme détaillé : ICI
Le
Trophée du Jazz de la Côte d'Azur 2025 a été remis ce 8 novembre à
Benjamin Brégeaut (à droite sur la photo)
responsable du spectacle vivant à la Ville de Cannes, créateur, programmateur et animateur des "Jeudis du jazz"
par Manuella De Abreu Horer, représentant le Maire de La Gaude, en présence de Roger Drouin, sculpteur du Trophée
(photo : Christine Malot)

JAZZ SOUS LES BIGARADIERS 2025, une bien belle édition qui a mis l'accent sur la place des femmes dans le jazz, avec notamment :
Adèle Viret (Adèle Viret Quartet)
Sélène Saint-Aimé (Sélène Saint-Aimé Quintet)
Mieko Miyazaki (Mieko Miyazaki/Franck Wolf duo)
Fanny Bouteiller (Léo Geller Quartet)
Virginie Broquet (dessin)
Virginie Tumorticchi (vidéo)
Géraldine Karpp (Harmonie des Baous)
Instrumentiste (Harmonie des Baous)
Nastasia Fidanza (PounkIPA Quartet)
Ryoko Nuruki (Conférence "les femmes dans le jazz")
Le Nice Gospel Group
Behia (Behia sings Billie)
et Sophie Serafino (groupe Nabis) qui perpétuera l'initiation au jazz pour tous les écoliers de La Gaude, les 18 et 19 novembre
L'équipe des bénévoles, sans qui rien ne serait possible. Un immense merci à toutes et tous !
(il en manque une dizaine sur la photo...)
Un très bel article sur le festival JAZZ SOUS LES BIGARADIERS 2025, illustré par la sublime musique du quartet de Smail Benhouhou...
Un grand merci à VENCE INFO-MAG !
Jazz sous les Bigaradiers : une 28ᵉ édition placée sous le signe du jazz au féminin.
Pour sa 28ᵉ édition, le Festival de Jazz sous les Bigaradiers a, une nouvelle fois, tenu toutes ses promesses. Les organisateurs, Alex BENVENUTO et Laurent LAPCHIN, assistés d’une escouade de bénévoles, ont su séduire le public avec une programmation originale et inspirante, dédiée au jazz au féminin.
Sur les murs de la Coupole, les visiteurs ont pu découvrir une exposition photographique mettant à l’honneur des portraits de musiciennes de jazz ayant partagé précédemment leur art musical en ces lieux. Ces clichés, empreints d’émotion, rendent hommage à celles qui ont façonné et continuent de faire rayonner cette musique intemporelle.
Côté scène, la diversité et la qualité des spectacles ont, une fois de plus, conquis les festivaliers. Entre découvertes et moments d’émotion, le public a été transporté par des performances vibrantes, témoignant de la richesse et de la vitalité du jazz au féminin. Sur scène, la magie a opéré. Les différents concerts ont offert au public un véritable voyage sonore, mêlant tradition, modernité et virtuosité. L’énergie des artistes, la qualité des interprétations et la chaleur du public venu en nombre ont donné à cette édition une saveur toute particulière.
La Note Bleue, trophée du jazz de la Côte d'Azur, a été remise à Benjamin BREGEAUT. Comme à l’accoutumée, le parvis de la Coupole s’est transformé en lieu de fête et de partage. Les festivaliers ont profité d’un apéritif convivial et d’une dégustation de socca, de raviolis à la daube, généreusement offerts par la municipalité de La Gaude, le tout rythmé par la musique entraînante de l’Harmonie des Baous.
Avec cette édition réussie, Jazz sous les Bigaradiers confirme sa place parmi les rendez-vous incontournables de la scène régionale du jazz.
Maurice ZANELLA
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS - 1er novembre 2025 : un démarrage en fanfare !
"NOUS PROCLAMONS LA 28ème ÉDITION DE JAZZ SOUS LES BIGARADIERS OUVERTE !"
C'est par ces mots qu'a commencé une soirée époustouflante au So What de La Gaude, dans un club plein comme un œuf. Un goût d'international, avec parmi les musiciens trois italiens, un monégasque et deux niçois...
Le CHROMATIC TRIO (Enrico Testa, harmonica chromatique, guitare, chant, Alberto Micciché, basse, Daviano Rotella, batterie) a ouvert la soirée, avec un répertoire teinté d'Amérique du Sud, dense et chaleureux, avec notamment des improvisations formidables à l'harmonica, avec aussi un trio chaleureux et profond qui a envoûté le public.
En seconde partie, le QUARTET DE FRANCK TASCHINI (Franck Taschini, saxophones, Laurent Rossi, piano, Jérôme Achat, batterie et à nouveau Alberto Micciché, basse) a mis le feu, avec ses couleurs coltraniennes. Les musiciens déchaînés ont entraîné la salle dans leur musique intense, avec une cohérence et un enthousiasme exceptionnels.
Quelle soirée !!!
Photos : Laurent Lapchin
Photos : Jacques Lerognon
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS - 6 novembre 2025
Superbe concert du Quartet d'Adèle Viret, au Théâtre Alexandre III de Cannes !
Des compositions profondes et intenses, des arrangements ciselés, des musiciens inspirés et parfaitement soudés... Le public, aux anges, en a redemandé.
Merci au musiciens, à Benjamin Brégeaut et à toute son équipe, à la Ville de Cannes, et au public.
Adèle Viret, violoncelle
Wajdi Riahi, piano
Oscar Viret, trompette
Pierre Hurty, batterie
Photos : Laurent Lapchin
Photos : Jacques Lerognon
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS - 7 novembre 2025
Un moment de magie avec le duo Mieko Myiazaki/Franck Wolf
Voici un set de jazz tout à fait improbable : une joueuse de Koto, instrument à cordes traditionnel japonais, et un saxophoniste... On pouvait douter que la mayonnaise prenne. Et pourtant, quels instants de grâce ! Le son fusionnel des deux instruments (superbement mis en couleur par un autre magicien : Rémi Serafino) nous a embarqué dans une ronde à la fois envoûtante, rythmée et toujours changeante. Un vrai régal pour tous ceux qui ont eu la chance d'y assister.
Photos : Laurent Lapchin
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS - 8 novembre 2025 : LEO GELLER QUARTET
Dans le cadre de la journée "non-stop", le
LEO GELLER QUARTET nous a proposé une performance détonante : un superbe concert, filmé et projeté sur grand écran par
Virginie TUMORTICCHI et "croqué" par
Virginie BROQUET. Un horaire atypique pour un groupe de jazz mais une prestation forte et émouvante...
Leo Geller, guitare
Jérémie Lucchese, saxophone
Fanny Bouteiller, contrebasse
Malo Thiery, batterie
Photos : Laurent Lapchin
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS - 8 novembre 2025 :
l'apéro-jazz traditionnel, avec les raviolis à la daube...
C'est devenu une institution : le samedi du festival, les gaudois se sont retrouvés sur le parvis de La Coupole pour l'apéro, après avoir écouté le concert du quartet de Léo Geller. Raviolis à la daube et boissons gratuits, socca, le tout servi par les bénévoles de Jazz sous les Bigaradiers et au son jazzy de l'Harmonie des Baous... Pendant ce temps, et toute la journée, un public nombreux a visité l'expo photo et les stands d'expo-vente : bijoux, lutherie et objets en bois, savons et autres objets en pâte Fimo. Super ambiance !
Photos : Laurent Lapchin
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS - 8 novembre 2025 : un après-midi au "cabaret éphémère"
Dans le cadre de la journée non-stop, le cabaret éphémère s'est tenu le samedi après-midi et a fait salle comble pendant trois heures. Une séquence en trois temps.
Le groupe PounkIPA, compagnon de route du So What depuis longtemps (avec
Nastasia Fidanza au chant,
Andréas Schedl au piano,
Alexandre Davin à la batterie et
Gilles Baud à la contrebasse), nous a d'abord régalés de ses accents de swing. Une voix chaude, des musiciens inspirés et complices, un public enthousiaste... tout y était.
Ensuite, le trio
GREEN CHIMNEYS (Adrien Saly : piano,
Jean Denayrou : batterie,
Guillaume Champalle : basse) nous a embarqués dans l'univers de Thelonious Monk. Un trio déchaîné, pour un répertoire totalement dans l'esprit monkien, une pèche d'enfer, un sourire jusqu'aux oreilles pour les musiciens comme pour les spectateurs. Quel régal...
Enfin, ce fut une conférence bien particulière, sur le thème des
FEMMES DANS LE JAZZ, où la musique de
Ryoko Nuruki, pianiste exceptionnelle et "show woman" hors pairs, répondait aux explications de
Cédric Fioretti. Passionnant !
Photos : Laurent Lapchin
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS - 8 novembre 2025 : un moment d'exception
avec le quartet de SMAIL BENHOUHOU
Dans les festivals de jazz, il y a parfois des moments d'exception, comme suspendus dans l'air, où la profondeur du silence, dans la salle, entre les notes de musique, a une texture particulière... C'est l'un de ces moments magnifiques que le quartet nous a offert, mêlant pudeur et énergie, dans l'osmose des musiciens.
Smail Benhouhou, piano
Willy Quiko, contrebasse
Luca Scalambrino, batterie
Adhil Mirghani, percussions
Photos : Laurent Lapchin
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS - 8 novembre 2025 :
avec le QUINTET DE SÉLÈNE SAINT-AIMÉ
Une clôture en beauté pour les deux soirées de gala du festival...
Révélation des Victoires du jazz en 2021, Sélène Saint-Aimé présente, dans les accords de sa contrebasse, des accents vaudous venus d’Haïti, un soupçon de Louisiane, pulsés par son chant et des rythmes caribéens. La contrebassiste, également poète, partage sur scène un folklore vivifié par l’improvisation et une parfaite alchimie entre les cordes de son instrument et sa voix voluptueuse. L'osmose des cordes de son instrument et de sa voix voluptueuse avec les percussions et le piano est totale et les cuivres apportent une couleur complémentaire.
Sélène Saint-Aimé, contrebasse, voix
Xavier Belin, piano
Alexis Avakian, saxophone
Hermon Mehari, trompette
Sonny Troupé, batterie, tambour bèlè
Photos : Laurent Lapchin
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS - 9 novembre 2025 : une formidable prestation du NICE GOSPEL GROUP !
Ce dimanche 9 novembre, en l'église de La Gaude, les dames du Nice Gospel Group ont embarqué le public dans une folle séquence; sourires et énergie, avec une mise en place impeccable, une belle répartition des rôles, des voix magnifiques et complémentaires... Merci et bravo !
Photos : Laurent Lapchin
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS - 10 novembre 2025, avec BEHIA et la projection de "Billie"
la dernière soirée publique du festival coïncidait, comme chaque année, avec le début des Rencontres Cinématographiques de Vence. En première partie du superbe documentaire "Billie" de James Erskine, la chanteuse Behia et son groupe nous ont offert avec talent quelques pages du répertoire de "Lady Day". Une bien belle soirée de clôture...
Behia, voix
Jean-Baptiste Bolazzi, piano
Patrick Barbato, contrebasse
André Guiglion, batterie
Photos : Laurent Lapchin
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS - 17-18 novembre 2025 :
le groupe NABIS pour les 750 écoliers de La Gaude
Comme chaque année, tous les écoliers de classes primaires et maternelles de La Gaude ont bénéficié d'une initiation au jazz par le trio
NABIS. Un régal pour tous, avec, en particulier, une chanson apprise à l'avance et interprétée à gorge déployée par tous, avec un sourire jusqu'aux oreilles...
Sophie Serafino, chant
José Serafino, guitare
Rémi Serafino, batterie
Photos : Laurent Lapchin, Alex Benvenuto
Le Quartet Compagnie So What était en concert à la BIBLIOTHEQUE RAOUL MILLE à Nice
le samedi 25 octobre 2025
Ce lieu si particulier par sa richesse culturelle et l'atmosphère à la fois passionnée et bon-enfant qui y règne nos accueille à nouveau dans ses murs. Nous y avons retrouvé avec grand plaisir un public chaleureux et joyeux, dans une salle complète. Un grand merci aux organisatrices !
(photos : Martine Lapchin)
L'édito d'Alex, octobre 2025 :
De l’improvisation
Parfois le miracle se produit, parfois pas
Compositions originales ou reprises, le thème d’un morceau de Jazz n’est qu’une des portes possibles pour amener l’improvisation. C’est elle qui fait le sel des concerts.
Il y a quelque chose de sacré pendant ces moments où la musique sort du musicien. C’est un processus fragile, une alchimie inexplicable qui nécessite une perte de contrôle quasi complète.
La scène devient un simple moyen de créer les conditions pour que la musique traverse l’interprète et arrive jusqu’au public et aux autres musiciens. Que ce soit en trio, quartet ou quintet, chacun aide l’autre à atteindre l’auditoire par ses improvisations.
Producteur d’un antidote pour un monde désenchanté, l’improvisateur est un funambule en équilibre sur un fil invisible.
Comment les simples vibrations d’une corde en acier, de tuyaux de cuivre, ou d’un morceau de bambou qui transforment le souffle, peuvent-elles produire une telle émotion ? Mystère.
Parfois le miracle se produit, parfois pas !
Formidable concert au So What de La Gaude : c'était le samedi 20 septembre 2025, avec le
LÉO GELLER QUARTET
Encore une soirée d'anthologie au club So What, pour un "dernier samedi du mois" avancé au 20 septembre... Nous avons reçu le
LÉO GELLER QUARTET.
Bien sûr, en première partie, la Compagnie So What avait ouvert la soirée.
Puis ce fut le quartet de Léo. La veille, ils étaient en concert à Grenoble. Le lendemain à San Remo... Ils nous ont fait l'honneur de faire halte au So What pour un concert inoubliable.
Vous aviez aimé le guitariste de l’orchestre de Tango Libertad lors des Rencontres Jazz sous les Bigaradiers 2024 ? Il nous revenait avec son propre groupe. Énergie, cohésion, concentration, virtuosité... Le public du So What était subjugué, enthousiasmé.
Et pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’assister à ce moment mémorable, vous pourrez les retrouver dans le cadre du festival JAZZ SOUS LES BIGARADIERS, le samedi 8 novembre à 11h, salle de La Coupole à La Gaude.
LEO GELLER QUARTET
Leo Geller, guitare
Fanny Bouteiller, contrebasse
Malo Thiery, batterie
Gaspard Baradel, saxophone
Lauréats du concours JazzContreband 2023 (présidé par Emile Parisien & Nik Bartsch) et Prix du Public du Festival Jazz à Oloron 2023.
Photos : Jacques Lerognon
Photos : Sophie Serafino
Photos : Laurent Lapchin
L'édito d'Alex, septembre 2025
Less is More : moins, c’est plus
Ou, de la Perfection des improvisations
La phrase « Less is more » est une affirmation emblématique du monde de l’architecture avec le Bauhaus, mais sa véritable origine est un poème de 1855 de Robert Browning, qui suggère que quelque chose peut être plus beau lorsqu’il est discret plutôt que trop complexe.
C’est ce qu’a souvent repris Miles Davis dans son Jazz. Parti des thèmes-gymkhanas du bebop, il ne cessa d'épurer sa sonorité et ses phrases. C’est pourquoi il s'intéressa au jazz modal et dépouilla sa musique des harmonies conventionnelles pour libérer le pouvoir de la mélodie et de l’improvisation.
« Less is more » incarne l’idée que la simplicité mène à la clarté et, qu’en éliminant les éléments inutiles, nous pouvons transmettre des émotions avec un minimum d’éléments.
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas travailler la technique, les sons. Il ne faut pas se priver de séquences rapides, voire virtuoses, mais se souvenir que le plus profond ne vient pas du fait de faire moins, mais de le faire avec intention et soin. Une approche qui ne conduit pas seulement à de meilleurs solos, mais aussi à un mode de vie plus réfléchi et plus satisfaisant.
Comme souvent, c’est Antoine de Saint-Exupéry qui nous apprend à dépasser ce concept en écrivant : « La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer. »

Prenez-là ou renouvelez là dès maintenant en ligne sans chèque, ni timbre, ni courrier... via le site sécurisé associatif HelloAsso.
Pour chaque type de cotisation, si vous souhaitez devenir "membre bienfaiteur" de l'association, vous aurez la possibilité d'ajouter le montant que vous désirez à votre versement.

Le Quartet Compagnie So What était en concert à l'église de COURSEGOULES, le samedi 9 aout 2025
Suivi d’un apéritif offert par la mairie de Coursegoules
Au profit de la restauration du tableau de l’église « les âmes du purgatoire »
Avec le concours de la Fondation du Patrimoine
Et participez vous aussi à cette restauration en faisant un don à la Fondation du Patrimoine :
https://www.fondation-patrimoine.org/.../tableau.../103097
Grand merci à Sophie Serafino pour ces photos qui montrent bien quel régal ce fut de "communier" avec le public dans la magnifique église de Coursegoules, comble pour l'occasion ! En compagnie des représentants de la Fondation du Patrimoine et de M. le Maire, Dominique Trabaud, qui voici bien des décennies avait commis quelques solos de saxo baryton avec nous !
Et un immense merci au public pour sa grande générosité pour la restauration du tableau des "Âmes du Purgatoire" : 1300€ ont été récoltés...

C'était le dernier concert du "dernier samedi du mois" au So What de La Gaude, avant la trêve estivale : le 28 juin, avec le trio "The Green Chimneys"
Encore une formidable soirée pour cette "dernière" de la saison au So What de La Gaude, avant la trêve estivale !
Après le set du quartet Compagnie So What, nous avons accueilli pour la première fois le trio "GREEN CHIMNEYS" (Adrien Saly : piano, Jean Denayrou : batterie, Guillaume Champalle : basse). Un trio déchaîné, pour un répertoire monkien totalement dans l'esprit, une pèche d'enfer, un sourire jusqu'aux oreilles pour les musiciens comme pour les spectateurs. Quel régal...
Photos : Sophie Serafino
Photos : Laurent Lapchin
L'édito d'Alex, juin 2025
Souvenirs d’improvisation
L’improvisation en Jazz fait partie de ces instants nés pour s’effacer de nos mémoires, comme une mélodie que l’on aurait entendue au coin d’une ruelle du village, descendant d’une fenêtre.
Les adhérents du So What sont sortis depuis un moment, on a rangé, nettoyé les verres, et on boit un dernier verre en fumant un petit cigare. On refait la soirée, donc, le monde. Et voilà qu’un reste d’improvisation nous revient, sans un début, sans une fin. Et surement que quelques amis ont aussi en mémoire la même petite musique incertaine en remontant la rue Gabriel Ponzone.
Tel est le sort de notre musique, s’infiltrer, repartir et s’effacer nos vie.
Il en reste toujours un plaisir insaisissable d’une rencontre qu’aucun enregistrement ne saura restituer.
Et c’est en cela que l’improvisation est un vrai moment de bonheur.

Le Quartet Compagnie So What
était en concert pour l'association DEL'ART, à Nice, le mercredi 18 juin
à "La Trésorerie"
Formidable accueil et super organisation, un public emballé, un quartet déchaîné... Que dire de plus ? Merci à tous, à Del'Art, au public, et à bientôt pour de nouvelles aventures !
(photos : Martine Lapchin)
Le Quartet Compagnie So What
était en concert pour le rendez-vous mensuel de l'association JAZZ UP, à Opio, le samedi 14 juin
Formidable accueil de l'association JazzUp, superbe organisation, une salle pleine, un public attentif et embarqué, sourire aux lèvres... Quelle belle soirée ! Un grand bravo à tous, un grand merci aux organisateurs et au public.
Et merci aussi à Francette Muller et Sophie Serafino pour leurs superbes photos.
Concert du "dernier samedi du mois" au So What de La Gaude :
c'était le 31 mai, avec le Behia Swing and Latin Jazz Quartet.
Malgré la concurrence de la finale de foot, le So What était bien garni pour le concert du dernier samedi du mois. Une ambiance de feu, un public conquis, fervent, joyeux et attentif...
Après le premier set habituel du Quartet Compagnie So What, émaillé de quelques gags, comme un morceau de trompette voyageur, le quartet de Behia nous a embarqués dans une belle aventure musicale. La voix chaude et sûre de la chanteuse était bien mise en valeur par l'accompagnement de trois musiciens exceptionnels : Jean-Baptiste Bolazzi au piano, Patrick Barbato à la contrebasse et André Guiglion à la batterie.
Encore une super soirée, un régal pour les habitués et une belle découverte pour les nouveaux venus...
Photos : Sophie Serafino
Photos : Laurent Lapchin
Le quartet COMPAGNIE SO WHAT
s'est produit à l'EGLISE DE GOURDON
le samedi 3 mai
au profit de la rénovation de la Chapelle Saint-Vincent
avec le concours de la Fondation du Patrimoine
Malgré l'orage qui venait de s'abattre, l'église de Gourdon était pleine pour ce concert caritatif. Son d'église... Ambiance détendue, sourires... Un bon moment passé ensemble pour une bonne cause.
(Photos : Sophie Serafino)
Concert du "dernier samedi du mois" d'avril, au So What :
avec le PounkIPA Quartet et le CHROMATIC TRIO
Quelle soirée magique !
Dès le départ, elle était particulière puisque, au lieu des deux sets habituels - celui du quartet Compagnie So What puis celui du groupe invité - il y en avait trois cette fois, avec deux groupes invités. D'où un horaire un peu avancé à 21h au lieu de 21h30. Ce qui n'a pas empêché nos vieux murs d'être combles, dans une chaleur qui commençait à se faire sentir.
Après la Compagnie So What donc, nous avons d'abord accueilli le quartet PounkIPA (avec Nastasia Fidanza au chant, Andréas Schedl au piano, Alexandre Davin à la batterie et Gilles Baud à la contrebasse). Une voix chaude, des musiciens inspirés et complices, un public enthousiaste... tout y était. Puis ce fut le Chromatic Trio (avec Enrico Testa, harmonica chromatique, guitare, chant; Alberto Micciché, basse et Daviano Rotella, batterie), qui nous a entraîné dans un univers coloré, joyeux et profond, avec un public toujours aussi emballé ! On en redemande !
Photos : Sophie Serafino
Photos : Jacques Lerognon
Photos : Laurent Lapchin
Concert du "dernier samedi du mois" de mars au So What de La Gaude
Encore une formidable soirée, avec le duo de David Amar et Claude Tedesco !
Pour son concert rituel du dernier samedi du mois, et après le premier set du quartet Compagnie So What, notre club recevait ce duo étonnant et détonnant, indéfinissable : de superbes chansons, signées David Amar, Claude Tedesco ou Yona Yacoub, installées dans un écrin de sons superbes, avec des envolées d'improvisation qui les ancrent dans les fondements du jazz, interprétées avec beaucoup d'émotion par David et baignées dans le son profond et enveloppant du piano de Claude... Mélange de finesse, de sensibilité et de sobriété, malgré la complexité technique. On attend avec impatience l'album qui sortira dans un mois... Oui, quelle soirée encore au So What !
David AMAR a l’âme chercheuse et le goût de l’expérimentation.
Vocaliste multi-piste, homme-contrebasse, saxophoniste électrique, il est une figure incontournable d’un jazz décomplexé toujours en mouvement. Grâce à sa tessiture élargie, il se fait ici caméléon vocal et son arsenal de pédales d’effets lui permet d’oser de troublants dédoublements de personnalité. Il embrasse à bouche-que-veux-tu sa langue natale, le français, qui toise le jazz sans complexe. "Après six ans passés à explorer la composition spontanée, j'avais soif de raconter des histoires de vie, de mettre en mots l’intime, les peurs, l’enfance, sans renier mon instinct d’improvisateur. Chaque chanson reflète une partie des moments les plus bouleversants de mon existence".
La complicité avec le pianiste-chanteur Claude Tedesco est évidente. Celui-ci escorte avec élégance, son compagnon de route, attentif à explorer intensément les émotions distillées par chaque chanson. Claude Tedesco, Premier Prix du Conservatoire National de Nice, est multi-instrumentiste : nous l'avons reçu comme violoniste au So What, avec le Minor Swing Quartet. C'est en tant que pianiste que nous le retrouvions ici, dans un duo détonnant et passionnant !
Photos Laurent Lapchin
Soirée "chansons" au So What :
c'était le 8 mars, avec le groupe
NABIS
Événement annuel incontournable, la soirée chansons du groupe NABIS (Sophie Serafino, voix; José Serafino, guitare; Bernard Fournié, guitare) au So What a de nouveau rassemblé les amateurs de belles chansons françaises. Un régal pour les oreilles et une bien belle soirée, chaleureuse, drôle, fervente, comme on les aime... Merci à tous !
Photos : Martine et Laurent Lapchin
Photos : Gilles Dehais
Concert du "dernier samedi du mois" au So What :
c'était le 22 février, avec le
Smail Benhouhou Quartet
Comme souvent au So What, le public était au rendez-vous. C'est dans une salle comble que tout le monde s'est retrouvé, avec l'ambiance des grands soirs : des sourires, des rires, des émotions...
En première partie, le Quartet Compagnie So What était en grande forme ! En deuxième partie, nous avons reçu pour la première fois le SMAIL BENHOUHOU QUARTET. Une musique presque acoustique, tout en légèreté, avec des musiciens inspirés, qui a envoûté l'assemblée. Comme quoi, dynamisme et finesse peuvent faire bon ménage dans le jazz. Une musique au service d'un répertoire constitué essentiellement de belles compositions, pleines de rencontres entre des cultures si différentes et si complémentaires... Le quartet nous a emmené, pour un voyage haut en couleurs, depuis les rives de la Méditerranée jusqu'aux Caraïbes, en passant par l'Afrique subsaharienne.
Natif d’Alger, Smail a côtoyé de grands noms tels Munyungo Jackson, Chico Freeman, Karim Ziad, Decebal Badila, Mokhtar Samba, l’Orchestre National de Barbès... Riche et éclectique, sa musique emprunte volontiers au genre Chaabi et à la musique des Gnawas.
Le pianiste est accompagné par une équipe talentueuse, avec Luca Scalambrino à la batterie, Willy Quiko à la contrebasse et Adhil Mirghani aux percussions (cajon, derbouka, karkabou, bongos).
(photos : Sophie Serafino, Jacques Lerognon)
Pour ceux qui n'étaient pas là (et ils ont eu tort... ), une idée de l'ambiance de ce 22 février, avec la Compagnie So What et le morceau "Tout Acò Ensen" d'Alex Benvenuto, avec une vidéo de Sophie Serafino...
La rentrée des concerts du "dernier samedi du mois" au So What :
c'était le 25 janvier, avec le
Quartet du saxophoniste Franck Taschini
C'était la rentrée des concerts du "dernier samedi du mois" au So What de La Gaude.
Quelle ambiance ! Après l'effervescence du festival Jazz sous les Bigaradiers puis la période des fêtes, la COMPAGNIE SO WHAT ouvrait la soirée, en format quartet, et retrouvait pour un morceau le saxophoniste Thomas Guillemaud qui fut durant 24 ans membre du groupe. Séquence émotion...
Ensuite, comme c'est rituellement le cas depuis des années, la deuxième partie de cette soirée de janvier était confiée à notre vieux complice, le saxophoniste Franck Taschini, venu cette fois-ci en quartet avec Laurent Rossi au piano, Alberto Micciché à la basse et Jérôme Achat à la batterie. Et cerise sur le gâteau, le bœuf a permis de savourer l'apport de deux saxophonistes d'exception : Tullia Morand à l'alto et Pierre Mimran au ténor. Encore une soirée mémorable !
(photos : Sophie Serafino, Jacques Lerognon, Laurent Lapchin)
L'édito d'Alex : janvier 2025
De l’utilisation des consonnes à l’art des "ghost notes"
Les écritures les plus anciennes sont dites consonantiques, c'est-à-dire dont les lettres de base sont des consonnes. Les voyelles sont implicitement dictées par la phonétique : le lecteur doit connaître la langue pour en rétablir toutes les voyelles. C’est encore vrai aujourd’hui pour l’hébreu, l’arabe ou le syriaque.
N’est-ce pas aussi le cas de nos « ghost » notes en improvisations Jazz ? (Notes mortes ou notes muettes que l’on ne joue pas mais que les auditeurs croient entendre, et qui permettent de mettre en valeur les notes jouées).
Mais revenons à l’écriture et lisons cette phrase, écrite en français avec un alphabet sans voyelles que nous remplacerons par un point.
L. tr.mp.tt. .st l’.str.m.nt r.. d. l. m.s.q.. q.. l’.n .t.l.s. d.ns l.s .rch.str.s d. j.zz
Avec un alphabet de 26 lettres, la phrase devient :
La trompette est l’instrument roi de la musique que l’on utilise dans les orchestres de Jazz.
Vous percevez immédiatement les ambiguïtés qui peuvent exister pour cette simple phrase. On aurait pu lire trempette au lieu de trompette, etc…
Ecrite comme sur les stèles à la mode romaine, la même phrase aurait été :
LATROMPETTEESTLINSTRUMENTROIDELAMUSIQUEQUELONUTILISEDANSLESORCHESTRESDEJAZZ
Ben oui, l’espace entre les mots a été « inventé » au IV° siècle, et la virgule date de la Renaissance.
C’est bien ce qui fait toute la force de nos « ghost » notes en Jazz.
Certains pensent que c’est parce qu’on trichotte lorsque c’est trop difficile à jouer.
Mais non, c’est uniquement pour laisser à l’auditeur le plaisir d’entendre, d’écouter des notes que l’on ne joue pas… et que pourtant il aime.
Bon… soyons un peu honnêtes pour commencer l’année 2025. Parfois ça nous arrange quand même pour certains thèmes, les « ghost » notes !
Retrouvez tous les éditos ICI

(photos : Alex Benvenuto, Gérard Demonchy, Laurent Lapchin)
Ce qui perdure parmi les souvenirs que l’on garde de Barre Phillips, c’est l’idée d’une contrebasse perçue comme un être vivant. Dans l’approche musicale de celui qui fera paraître Journal Violone en 1969, vite devenu Basse Barre chez Futura&Marge en 1970, la contrebasse n’est pas que bois et cordes ; il y a une vie qui s’insuffle du chevalet aux chevilles et qui permet à la sensualité de prendre voix et corps, à pleine main où à l’archet. Une démarche qui a marqué durablement les musiques improvisées et le jazz européen comme transatlantique, et la carrière même de Phillips : End to The End, en 2018 chez ECM, sera son dernier solo, avec le même souci de dialoguer avec son instrument ; le temps avait simplement donné une patine, une quiétude fondamentalement zen où le silence avait largement fait sa place.
Ce dialogue, Barre Phillips l’a institué avec de nombreux autres contrebassistes. On citera pour l’Histoire Dave Holland, puisque c’est avec lui et toujours chez ECM qu’il a publié Music for Two Basses, un monument à la forme nouvelle, devenu depuis canonique : le dialogue entre basses, la passementerie des archets et des résonances du bois a été largement illustrée, depuis, par Phillips lui-même. On pense bien entendu à Joëlle Léandre dont le parcours, à l’instar de Douze Sons sorti chez nato, est marqué par la fraternité avec Phillips dont « Basse Profonde » est une forme de manifeste. Leur discographie commune n’est pourtant pas pléthorique, mais on notera un A l’improviste en 2011 chez Kadima Collective où chacun est dans son rôle : Joëlle, la tempête, enserre le vieux chêne Phillips qui ploie mais ne rompt pas, tout en quiétude.
Barre Phillips et Joëlle Léandre © Yann Bagot
D’autres contrebassistes viendront se joindre à l’exercice, de Peter Kowald, dix ans après Basse Barre (Die Jungen : Random Generator) [1] à Teppo Hauta-Aho (To Face The Bass enregistré lors d’un spectacle en prison en Finlande) en passant par Barry Guy pour le remarquable Arcus, paru en 1991, sans doute une des œuvres les plus profondes et les plus intimes de sa discographie, l’ensemble des soli Journal Violone mis à part ; ces duos comme les aventures solistes sont à envisager comme autant de chapitres d’un journal intime, un marquage profond dans le temps. Il en alla de même avec le Bass Ensemble, tribut à sa grande connaissance du free et des musiques improvisées japonaises, notamment en compagnie du regretté Tetsu Saitō. Ces rencontres, parfois furtives ou sur le long cours, ne se limitaient pas aux contrebasses, voire même aux duos : notons d’autres instants intimes, notamment avec des guitaristes (Derek Bailey, Joe Morris), des saxophonistes (Lol Coxhill ou Urs Leimgruber) ou dans le très beau trio ALP avec Barry Altschul et Denis Levaillant. L’idée est d’instaurer une forme de douceur dans un univers très graphique, très proche des arts plastiques et inspiré du vivant. Une ligne directrice pour ce passionné de nature qui aimait parler de son jardin provençal où il s’était installé avec sa femme dès les années 70.
S’il a commencé sa carrière discographique avec Atilla Zoller aux Etats-Unis en 1965, marquant une longue collaboration avec des musiciens hongrois (jusqu’à György Kurtág Jr, toujours chez ECM en 2021, Face à Face, mais aussi avec István Grencsó), c’est en Europe que Barre Phillips a connu sa carrière la plus florissante. Ce fut le cas notamment avec John Surman et Michel Portal dès 1970 pour Futura&Marge (Alors !!!) un des labels qui lui furent les plus fidèles avec la maison nato. C’est en effet chez Jean Rochard que Barre Phillips enregistra No Man’s Zone avec Emilie Lesbros en 2017 autour de Fukushima. C’est à cette occasion qu’il nous livra un bel entretien.
Musicien au geste précis qui croisa dès les années 60 Ornette Coleman [2], Jimmy Giuffre et Eric Dolphy [3], Barre Phillips restera une légende de son instrument de chaque côté de l’Atlantique, marquant de son image et de sa sonorité la musique créative et exigeante pendant six décennies qu’il aura contribué à chambouler.
Le quartet COMPAGNIE SO WHAT
était en concert à Entrevaux, à l'invitation de l'association Pacte04
le samedi 30 novembre 2024
(photos : Pacte 04)
Un accueil plus que chaleureux, dans un restaurant du Pont Levis comble, un public attentif et enthousiaste... Tout ce qu'il fallait pour passer une super soirée, avec nos amis Hélène et François de Pacte 04. Un grand merci à tous !

Découvrez tous les détails :
La COMPAGNIE SO WHAT en quartet était en concert à Nice,
le samedi 19 octobre à la Bibliothèque Raoul Mille de Nice,
avec en invité surprise le saxophoniste Franck Taschini
Le concert affichait complet. Et ce fut un bon moment de partage avec un public attentif et chaleureux. Un grand merci à l'organisatrice !
(Photos : Martine Lapchin)

C'était la rentrée des concerts du "dernier samedi du mois" au So What, le
samedi 28 septembre, avec le
ARNOISE JAZZ PROJECT
Le club SO WHAT rouvrait ses portes en ce dernier samedi de septembre, après la trêve estivale. Une salle pleine, un public attentif et chaleureux, en osmose avec la musique et avec le lieu... Comme toujours, depuis 28 ans, la soirée fut superbe.
Après le set de la COMPAGNIE SO WHAT, en format quartet, nous avons reçu le ARNOISE JAZZ PROJECT. Depuis plus de 20 ans, Arnoïse, batteur ultra-polyvalent, forme des groupes inédits en s'associant toujours aux meilleurs musiciens de la Côte. Pour cette soirée, avec ses compères Fred D'Oelsnitz au piano et Lasha Lucaselias à la basse, il nous a proposé des compositions jazz funk fusion originales et des reprises revisitées étonnantes et détonantes truffées d’improvisations : Chick Corea, Herbie Hancock, Hendrix, Coltrane, Miles Davis, Stevie Wonder, etc. Quelle soirée encore !
Et retrouvez-les le lundi 4 novembre, dans le cadre du festival "Jazz sous les Bigaradiers", salle de La Coupole, en première partie du film sur Astor Piazzola, en collaboration avec les Journées Cinématographiques de Vence.
Photos : Sophie Serafino
Arnoïse, batterie
Fred D'Oelsnitz, piano
Lasha Lucaselias, basse
(toutes les photos ICI)
La COMPAGNIE SO WHAT en quartet était en projection/concert à Nice,
le dimanche 22 septembre à 18h
à la Société Centrale d'Agriculture et d'Horticulture de Nice,
Avec une improvisation en direct sur le film culte de Jean Vigo "A propos de Nice"
Il y avait conférence/projection/concert ce dimanche 22 septembre, à la Société Centrale Agriculture et d'Horticulture de Nice, avec le Quartet Compagnie So What et Michel Seyrat.
La magnifique salle du Palais de l'Agriculture, trônant sur la Promenade des Anglais, était comble, malgré les difficultés de circulation et d'accès dues à l'IronMan... Après une présentation lumineuse de Michel Seyrat, pour illustrer la vie et l’œuvre de Jean Vigo et le rôle considérable qu'a joué ce court film dans l'histoire du cinéma, les images de "A propos de Nice" ont captivé l'assistance, ponctuées par les improvisations de la Compagnie So What. Un moment particulier de partage et de plaisir.
Merci aux organisateurs, et merci au public enthousiaste !
(photos : Martine Lapchin)

La COMPAGNIE SO WHAT en quartet était en concert au Temple protestant de Menton,
le dimanche 15 septembre
pour "JAZZ IN CHURCH"
Le dimanche 15 septembre, le Quartet COMPAGNIE SO WHAT était en concert à l'église protestante de Menton, dans le cadre de Jazz in Church. Un grand plaisir pour les musiciens, de partager ces moments avec un public chaleureux et complice.
Un grand merci au pasteur Walter et à Christian Rungi pour leur invitation !
(photos : Christian Rungi, Martine Lapchin)
L'édito d'Alex : août 2024
Rien n’est vraiment à soi
Georges Brassens disait dans une interview : « je pense que si on enlevait tout ce que les autres m’ont donné, si l’on pouvait effacer toutes les influences reçues depuis l’enfance (…), il resterait vraiment peu de choses. Rien n’est vraiment à soi. »
C’est un avis que je partage depuis toujours. Ainsi, lorsqu’un musicien de Jazz improvise ou interprète un thème, même le sien, des images, des phrases, des idées qui lui viennent à l’esprit sont des traces de phrases musicales déjà entendues.
On repère parfois la source de quelques unes de ces traces en réécoutant des CD de grands Jazzmen. Mais, pas que… il y a aussi toutes les notes des musiciens qui viennent jouer au So What depuis tant de belles années, et qui imprègnent les murs. Et encore (surtout ?) les phrases que les autres musiciens de la Compagnie So What viennent de jouer et que l’on reprend, ou poursuit, ou complète.
Et ces traces, on les joue pour chaque personne dans la salle. Être sur scène, ce n’est pas dire « écoutez-moi », c’est penser « qu’est ce que je peux apporter au groupe, et offrir à ceux qui nous écoutent. »
C’est se régaler en écoutant les autres musiciens jouer pour le public.
(photo : Sophie Serafino)
Retrouvez tous les éditos ICI
Le
quartet Compagnie So What était en concert dans les jardins du Vallon du Brec, à Coursegoules, le dimanche 25 août 2024.
La Compagnie So What, en version quartet, était en concert dans les jardins du Vallon du Brec (classés "Jardins remarquables"), à Coursegoules, le dimanche 25 août2024.
La foule des grands jours était présente pour ce concert champêtre, dans ce lieu magique, où la musique semble se fondre parmi les essences rares ou communes qui peuplent les méandres des chemins et les espaces qui appellent au repos ou à la méditation. Les musiciens comme le public sont en osmose avec l'endroit... Musiciens et public, en osmose, ont profité de l'instant, avant de déguster pissaladière et pizza de Xavier le boulanger autour du verre de l'amitié. Des moments comme on les aime !
Toutes les photos : ICI


Le quartet COMPAGNIE SO WHAT était en concert pour le off du festival
JAZZ A PORQUEROLLES
les 6 et 7 juillet
La COMPAGNIE SO WHAT, en format quartet, était très heureuse de retourner à Porquerolles, deux ans après son dernier passage. A l'époque, une personne discrète et bienveillante se trouvait dans le public : notre ami Frank Cassenti, créateur et organisateur du festival de Porquerolles. Cette année, c'est donc tournés vers le ciel que nous lui avons offert ces concerts. Salut Franck !
Les élections législatives ont quelque peu perturbé le déroulement des concerts du "off" cette année à Porquerolles : la "Maison du Commandant" devait en effet les accueillir dans ses jardins mais le bâtiment avait été fermé pour installation d'un bureau de vote... Le samedi 6, le concert de la Compagnie So What s'y est tout de même déroulé, mais sans chaises pour le public. Le lendemain, nous avons été aimablement accueillis par la terrasse du restaurant "Côté Port", dans des bien meilleures conditions. Quoi qu'il en soit, c'est avec grand plaisir que le quartet a déroulé ses thèmes, dont le "Guy Dance" du batteur Aldo Romano, figure emblématique du festival. Un grand merci aux organisateurs et aux bénévoles qui ont dû jongler avec les circonstances !


Photos Cédric Fioretti
Photos Laurent Lapchin
C'était le dernier concert du "dernier samedi du mois" au So What, avant la trêve estivale, le 29 juin, avec le trio du guitariste PIERRE BERTRAND
Chaude soirée de clôture ! Une bien belle ambiance, détendue et amicale, pour l'une des premières vraies soirées d'été de la saison. Tout était au mieux pour la fête.
En première partie, la Compagnie So What était privée pour un soir de son saxophoniste Thomas Guillemaud. C'est donc en quartet que la Compagnie a commencé son set, vite renforcée par un autre saxophoniste, ami très cher et l'un des premiers musiciens à s'être produit dans les lieux, voici 28 ans : Franck Taschini. Le groupe s'en est donné à coeur joie !
En deuxième partie de soirée, nous avons reçu pour la première fois le grand guitariste Pierre Bertrand, accompagné du jeune et talentueux contrebassiste Clément Douziech, lui aussi nouveau venu, et d'un habitué des lieux, l'excellent batteur Jérôme Achat. Un répertoire riche, des interprétations intenses et émouvantes, comme cette adaptation très personnelle et très réussie du célèbre Wonderful World d'Armstrong. Et pour terminer cette belle session, Franck Taschini a rejoint le trio pour le bonheur de tous.
Bon été, et merci à tous, musiciens et bénévoles, qui font vivre le club So What; rendez-vous pour le dernier samedi de septembre !
Ce Trio, créé en 2014, est une formation à l'origine du guitariste Pierre Bertrand concrétisant un vieux rêve de s'essayer humblement dans la voie des trios guitares magiques de maîtres modernes comme John Abercrombie, Rosenwinkel, Metheny, etc... Le répertoire alterne standards arrangés pour le Trio et compositions originales dans un esprit très « acoustique ». Le batteur Jérôme Achat et le contrebassiste Clément Douziech sont les complices idéaux de cette expérience... Après avoir mûri son répertoire au fil de nombreux concerts, le Trio est rentré en studio en 2022 pour graver sa musique. Douze titres sur un album au titre évocateur, "Relaxin' In Antibes".
Pierre Bertrand: guitares, compositions
Jérôme Achat: batterie,
Clément Douziech: contrebasse
Franck Taschini : saxophone ténor
(toutes les photos ICI)
L'édito d'Alex, juin 2024
De l’importance du silence et de la retenue dans le Jazz
Contrairement à Raymond Devos qui affirmait : « Moi, lorsque je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache », j’ai quelque chose à vous dire et je souhaite que vous le sachiez.
J’ai découvert Miles Davis l’année du Bac.
Bien sûr, le son de sa trompette ne m’était pas inconnu et j’avais vu (et écouté la musique de...) « Ascenseur pour l’échafaud ». Mais j’arrivais à un âge où on analyse mieux ce qui se passe entre nos deux oreilles. Et en préparant une soupe au pistou pour les 4’Z’Arts* à Coursegoules, j’ai vraiment entendu à la radio cette musique. L’intelligence du thème, le phrasé reconnaissable entre mille (Davis). Il devint dès lors l’homme qui me calme, qui sait ne pas faire trop de notes. Je n’eus de cesse alors de collectionner ses albums.
Les c’étaitmieuxavantistes n’ont qu’à bien se tenir. Il sut évoluer et rester intemporel.
Plus qu’un simple musicien, il fut un compositeur, un innovateur et un visionnaire.
Il disait aux jeunes musiciens, qu’il savait découvrir, que l’important, « ce ne sont pas les notes que vous jouez, mais les notes que vous ne jouez pas. » II dit tout avec une superbe économie de moyens. J’ai depuis aimé beaucoup d’autre immenses musiciens, mais n’y ai jamais rencontré la même concision. Il savait quand ne pas jouer, laissant l’espace entre les notes parler pour lui. Et si, parfois, il se bouchait les oreilles sur scène, c’était pour mieux entendre les solos des autres musiciens.
Un coup à choisir le nom de So What pour un club et une compagnie de Jazz... et alors !
* ancêtres de la Compagnie So What
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