Association So What
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L'accès au club "So What" de La Gaude :

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Les dernières mises à jour :
- L'édito d'Alex, mars 2024 : Au commencement était le rythme...
- Prochaine soirée du "dernier samedi du mois" au So What, le 30 mars, avec le Giuseppe Fabris Monk Project
- Le concert du quartet Compagnie So What au Café Culturel "Chez Pauline", prévu le 16 mars, est reporté
- Soirée du "dernier samedi du mois" au So What, le 24 février, avec le Minor Swing Quartet
- le Quartet Compagnie So What participait à l'animation de la Messe des Artistes, le 13 février, à Nice
- soirée "chanson française" mémorable au So What, le 10 février, avec le trio NABIS
- L'édito d'Alex, janvier 2024 : en faire trop...
- Formidable soirée du "dernier samedi du mois" au So What, le 27 janvier, avec le quintet de Luigi Bonafede
- JAZZ SOUS LES BIGARADIERS 2023 : les dessins "sur le vif" de Virginie Broquet
- JAZZ SOUS LESBIGARADIERS 2023 : de nouvelles photos et vidéos
- JAZZ SOUS LES BIGARADIERS 2023 : encore un très grand cru !
- Le quartet Compagnie So What était en concert à Nice, Bibliothèque Raoul Mille, le 21 octobre
- Concert du "dernier samedi du mois" au So What, le 30 septembre, avec le groupe DJALAMICHTO
- Le quartet Compagnie So What était en concert à la Trinquette Jazz Club de Villefranche le 13 octobre
- L'édito d'Alex, septembre 2023 : Écoute et lecture accélérées
- Le quartet Compagnie So What était en concert à la Galerie Depardieu à Nice, le 9 septembre
- Le quartet Compagnie So What était en concert au Vallon du Brec, à Coursegoules, le 26 août
- C'était le dernier concert du dernier samedi du mois au So What, avant la trêve estivale, le 24 juin, avec le "NICE" JAZZ TRIO
- Le quartet Compagnie So What était en concert à Coursegoules le 17 juin
- Le sextet Compagnie So What était au festival des "Variations d'Entrevaux", le 29 mai
- Concert du "dernier samedi du mois" de mai au So What, avec le Galerie Jazz Syndicate et deux invités de marque...
- Le quartet COMPAGNIE SO WHAT était en "répétition" au Musée Massena de Nice, le samedi 13 mai
- Concert du "dernier samedi du mois" d'avril, au So What, avec le PounkIPA Quartet
- L'édito d'Alex : Fête de la musique : « Esprit es-tu las ? »
- Une bien belle fête pour le "dernier samedi du mois" de mars au So What, avec le C JAM DUO et les 60 ans de musique ensemble d'Alex, Jean-Marc et Laurent...
- Superbe Soirée "chansons" au So What, le samedi 11 mars, 21h30, avec le groupe NABIS !
- Concert du dernier samedi du mois de février au So What, avec CAFÉ DE L'EST

L'édito d'Alex, mars 2024


Au commencement était le rythme, et le rythme s’est fait chair

Moravagine (Blaise Cendrars)


L’étude serrée d’une partition de Jazz ne nous fera jamais découvrir cette palpitation initiale qui est celle du noyau générateur de l’œuvre. Elle dépend de l’état général de l’auteur, de son hérédité, de la structure de son cerveau, de la rapidité de ses réflexes, de son érotisme, etc.

Il n’y a pas de science de l’homme sans comprendre qu’il est essentiellement porteur d’un rythme. Il n’y a pas de science du Jazz. La musique en général, comme toute science, est tronquée. Le professeur Hugo Riemann fut le philologue de chaque note. A l’aide de l’étude comparée des instruments de musique, il voulut reconstituer l’étymologie de chaque son, remontant jusqu’à leur source vibratoire. Et pourtant, son activité de compositeur ne fut pas convaincante.

Il ne faut pas confondre musicien et grammairien de la musique.

De même certains musiciens de Jazz ont décortiqué, recopié et appris par cœur, après des semaines de travail, les improvisations d’un Charlie Parker ou d’un John Coltrane, pour les jouer à leur tour. Le résultat fut là aussi décevant. Les accents physiques du mouvement, la sonorité, le timbre manquaient. La pâle reconstitution, mathématiquement parfaite, ne reproduisait rien de la structure interne, de l’articulation innée, de l’esprit et du souffle qui amplifient, jusqu’à la valeur d’une signification, une sonorité creuse.

Une seule note de Miles Davis peut contenir toute une vie. Que n’atteindront jamais les spécialistes de la triple croche.

De même comment expliquer le petit miracle qui fait que dans un groupe, le même morceau, rejoué cent fois, prenne d’un coup une dimension supérieure. Rien, sinon le plaisir de la musique et l’âme de l’improvisation qui n’ont rien à voir avec la technique, fut-elle parfaite.

Verlaine nous rappelle que la musique, la nuance, la subtilité, la mélodie sont essentielles, bien plus que la rigidité des règles.

De la musique avant toute chose,

Et pour cela préfère l’Impair

Plus vague et plus soluble dans l’air,

Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.


NB : Blaise Cendrars nous apprend que Moravagine fut désespéré, après avoir étudié les théories de la musique pendant trois ans, pour ensuite se rapprocher du rythme originel, comprenant que ces études ne le menaient à rien.



Retrouvez les autres éditos ICI

Portrait de Blaise Cendrars, par Amedeo Modigliani (19717)

Prochain concert du "dernier samedi du mois" au So What, le 30 mars, avec le Giuseppe Fabris Monk Project


Avec la « Compagnie So What » en quintet en première partie.


Encore une soirée de régal à venir, avec nos amis transalpins du quartet du vocaliste Giuseppe Fabris et du bassiste Alberto Micciché et de leurs compères Lorenzo Herrnhut-Girola à la guitare et Enzo Cioffi à la batterie. Ils nous présentent une recherche jubilatoire, inspirée de la musique de Thelonious Monk, où se mélangent expérience personnelle, ironie et monde imaginaire. Un orchestre à écouter sans modération, un son moderne et frais, grâce à la cohésion d’une équipe qui joue ensemble depuis plusieurs années et dont vous avez déjà pu apprécier plusieurs membres !


Le concert du QUARTET COMPAGNIE SO WHAT


au Café Culturel "Chez Pauline"

prévu le samedi 16 mars


est reporté à une date ultérieure, pour cause de santé. Nous souhaitons un prompt rétablissement à notre hôtesse !


En remplacement, nous vous proposons une "RÉPÉTITION EN PUBLIC" du

Quartet Compagnie So What :

au So What de La Gaude, de 17 à 19h


Les portes du So What vous seront grandes ouvertes si vous désirez savoir comment se construit un répertoire, ou tout simplement passer un moment et repartir quand bon vous semble.

Les boissons (non alcoolisées !) sont offertes.


Concert du "dernier samedi du mois" au So What, le 24 février, avec le Minor Swing Quartet


C'était le dernier samedi de février, au So What, à La Gaude. Nous recevions le « Minor swing quartet ». Avec la

« Compagnie So What » en quintet en première partie.
Ambiance surchauffée dans un So What plein et captivé par la musique manouche jouée de mains de maîtres par ce quartet de choc. Les yeux brillent, les sourires s'élargissent, les paumes des mains brûlent, et tout le monde est heureux. Vive la musique !
Les musiciens du quartet « Minor Swing » sont inspirés par les improvisations du maître Django et du violoniste Stéphane Grappelli. Ils nous ont fait revivre la magie du jazz manouche, synthèse entre la musique tzigane, le musette et le jazz, et l'une des plus belles périodes de l'histoire du jazz. Minor Swing est composé des deux guitaristes, David Kuszowski et Sacha Ekizian, du contrebassiste Eric Fassio, et du violoniste Claude Tedesco.

Un grand merci à tous pour ces moments partagés !  

LE QUARTET COMPAGNIE SO WHAT


participait à l'animation de


La Messe des artistes


le mardi 13 février, en l'église St Martin St Augustin, à Nice


https://www.facebook.com/messeartistes/


Soirée "chanson française" mémorable au So What, le samedi 10 février, avec le groupe NABIS

 Un grand moment de chanson française au So What, avec Nabis (Sophie Serafino, chant; José Serafino et Bernard Fournié, guitares).
Ce samedi de février, la pluie, violente toute la journée, s'était gentiment arrêtée pour permettre au nombreux public d'accéder sans encombre aux vieux murs du So What. Quelle ambiance ! Le public reprenant en choeur les chansons de la première partie - Le Forestier, Bourvil, Lavilliers, Yves Simon... - puis celle de la seconde partie, consacrée à Brassens, avec la complicité de la Compagnie So What sur un morceau... Une bien belle soirée qui restera dans les mémoires.
Retrouvez les photos de la soirée ICI

L'édito d'Alex, janvier 2024


En faire trop...


Quand on a fini un set, au So What ou ailleurs, ou après la clôture du « Jazz sous les Bigaradiers », on nous dit parfois : vous avez l’air fatigué, c’est normal, avec tout ce que vous faites !

Vous ne pouvez pas savoir combien c’est agaçant d’entendre ça. On n’est pas fatigué, on est heureux.

Et puis même si on est fatigué, c’est parce qu’on a œuvré pour offrir le maximum à la musique de Jazz et au public.

Alors, on dédie à tous les « rougnous » qui décident parfois pour nous qu’on en fait un peu trop, un extrait d’un superbe poème de Robert Lamoureux « Éloge de la fatigue », dans lequel celui qu’on prend souvent pour un saltimbanque dresse une ode à celle qui lui ruinait « la voix, le cœur, la rate ».

La fatigue, pour un musicien de Jazz (et pour les artistes en général), c’est d’avoir travaillé et donné ses tripes pour les autres.

La fatigue, c’est « le prix toujours juste » de soirées bien remplies. Et c’est la preuve, aussi, qu'on marche avec la vie.


Retrouvez les autres éditos ICI

Éloge de la fatigue (extrait) :


"Vous me dites, Monsieur, que j’ai mauvaise mine,
Qu’avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l’on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.
Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m’en flatte.
J’ai tout de fatigué, la voix, le cœur, la rate,
Je m’endors épuisé, je me réveille las,

Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m’en soucie pas.
Ou quand je m’en soucie, je me ridiculise.
La fatigue souvent n’est qu’une vantardise.
On n’est jamais aussi fatigué qu’on le croit !
Et quand cela serait, n’en a-t-on pas le droit ?

Où prendrait-on le droit d’être trop fatigué ?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d’autres creux il passe inaperçu.

La fatigue, Monsieur, c’est un prix toujours juste,
C’est le prix d’une journée d’efforts et de luttes.
C’est le prix d’un labeur, d’un mur ou d’un exploit,
Non pas le prix qu’on paie, mais celui qu’on reçoit.
C’est le prix d’un travail, d’une journée remplie,
C’est la preuve, Monsieur, qu’on vit avec la vie.

Et vous me conseillez d’aller me reposer !
Mais si j’acceptais là, ce que vous me proposez,
Si j’abandonnais à votre douce intrigue…
Mais je mourrais, Monsieur, tristement… de fatigue."


Robert Lamoureux

Concert du "dernier samedi du mois" d'avril au So What, avec le PIMBO JAZZ QUINTET


C'était une nouvelle soirée "plaisir", au So What, avec comme toujours deux parties : un set de la COMPAGNIE SO WHAT et un set du groupe invité. Ce mois-ci, nous recevions des voisins, avec le PIMBO JAZZ QUINTET (Dominique, sax; Pierre, guitare; Isabelle, clavier; Philippe, basse; Bertrand Olivier, batterie). Encore une super soirée, chaleureuse comme on les aime, pleine de sourires, d'amitié et de bonne musique !


Les prochaines soirées du dernier samedi du mois au So What :

- samedi 28 mai : le Cascino Trio. Encore un groupe habitué du So What, lauréat des Trophées du Jazz de la Côte d'Azur voici quelques années, et qui au dernier festival Jazz sous les Bigaradiers a accompagné Liza Pannetier pour faire découvrir le jazz à tous les écoliers de La Gaude. Une musique créative, profonde et chaleureuse, autour des compositions de Patrick Cascino.

- samedi 25 juin : le Looking Up Quartet. Ce groupe transalpin talentueux, habitué du So What, nous revient avec un nouveau répertoire, orienté vers la grande époque du Hard-bop et notamment les compositions d'Horace Silver et consorts...

- samedi 24 septembre : le trio du batteur transalpin Enzo Cioffi. Un jazz contemporain et festif, avec un sourire jusqu'aux oreilles !

On a hâte de vous revoir,

A bientôt, et bon jazz !


Formidable concert du "dernier samedi du mois" au So What, le 27 janvier, avec le quintet du pianiste italien Luigi Bonafede


Le So What était bondé pour cette rentrée. Avec un public chaud bouillant, concentré et conquis... Après le set du quintet de la Compagnie So What, très en verve, nous avons accueilli le Quintet du pianiste italien Luigi Bonafede, pour un set entièrement consacré à ses superbes compositions. C'est notre ami saxophoniste Franck Taschini, à qui nous réservons traditionnellement le dernier samedi de janvier depuis bien des années, qui nous a permis d'entendre ce groupe exceptionnel. "Entendre" n'est pas vraiment le mot, on parlerait plutôt de communion... Quelle soirée !

Luigi Bonafede nous a présenté son dernier CD "Lanten". Une série de compositions originales, du jazz à la "pop".
C’est un musicien important du jazz italien : pianiste, compositeur, arrangeur mais également batteur. Il a joué notamment avec Kenny Clarke, George Coleman, Slide Hampton, Freddie Hubbard, Lee Konitz, Emanuele Cisi... Il a participé aux plus grands festivals mondiaux de jazz parmi lesquels Durhan en Caroline du Nord, la Grande Parade du Jazz de Nice, Montreux Jazz Festival, ainsi qu’à San Remo, Amsterdam, Belgrade ou Paris. Il a participé à une centaine de CD.
(Luigi Bonafede : piano / Lorenza Giusiano : chant / Franck Taschini : saxophones / Kevin Tardevet : contrebasse / Enzo Zirilli : batterie)
   

Photos Laurent Lapchin

JAZZ SOUS LES BIGARADIERS 2023


Encore un très grand cru !


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LE QUARTET COMPAGNIE SO WHAT


était en concert le samedi 21 octobre à


la Bibliothèque Raoul Mille de Nice



La salle était comble pour le concert du Quartet Compagnie So What dans ce lieu incontournable de la culture niçoise qu'est la Médiathèque Raoul Mille, installée dans les anciens locaux de la Gare du Sud. Ce fut un voyage autour du monde du jazz, au travers de ses rencontres et métissages avec toutes les cultures. Un bien bon moment...


Toutes les photos sont ICI

LE QUARTET COMPAGNIE SO WHAT


était en concert le vendredi 13 octobre à


La Trinquette Jazz Club de Villefranche-sur-Mer


http://trinquettejazzclub.com/


Le Quartet Compagnie So What était en concert à La Trinquette de Villefranche sur mer, ce 13 octobre. Super accueil, super public, grand plaisir de jouer et de partager...

(photos : Sophie Serafino, La Trinquette)

Concert du "dernier samedi du mois" au So What, le 30 septembre, avec le quartet DJALAMICHTO


Chaude soirée du dernier samedi de septembre, au So What, avec le Djalamichto Quartet !

Le club était plein comme un oeuf pour écouter, après la première partie du quartet Compagnie So What, le groupe Djalamichto (Nicolas Saibene : Guitare manouche, Paulin Lahaye : Guitare manouche, Fred portal : Clarinette, Fred Lacroix : Contrebasse). Un régal pour les yeux et les oreilles, qui a transporté le public conquis dans dans la tradition du jazz manouche de Django Reinhardt, mêlant des standards et des compositions originales du groupe. Quelle belle soirée...


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L'édito d'Alex, septembre 2023


Écoute et lecture accélérées


Connaissez-vous cette nouvelle mode d'écouter des « podcasts » et autres « replays » à vitesse fois deux ?

Il parait que c’est parce que tout le monde est pressé.

Pourquoi écouter les gens parler plus vite ? Eh bien pour rentabiliser chaque instant parait-il.

Vérifiez, cette option est proposée sur Youtube, Netflix, et même… France Culture.

Pour ne pas mourir imbécile, j’ai testé des chroniques de « France cul ». Elles durent deux fois moins longtemps.

Mais l’écoute n’est pas qu’un enchaînement de phrases. Il y faut un rythme, une musique, des silences pour comprendre. C’est comme manger deux fois plus vite des merda de can… on sent moins le goût et ça reste sur l’estomac.

J’aime bien aussi lire lentement. Il m’arrive même de ralentir à la fin d’un bon polar pour faire durer mon plaisir de découverte.

Et le Jazz dans tout ça ?

Il y a l’écoute… et le travail.

Pour l’écoute, j’imagine mal écouter « Complete communion » vitesse fois deux... Et vous ?

Pour le travail, je repense à ce vieux prof du conservatoire qui me faisait recommencer des exercices mal digérés de la méthode de clarinette et me disait : « allons doucement, nous sommes pressés ».

Et si, au contraire, on réussissait mieux en prenant le temps de s’appliquer ?

Refaire dix fois le même morceau, voire le même passage avec la difficulté d’une note « en l’air », pour n’avoir plus que le plaisir de l’interprétation ! Oser enfin des silences et allonger les introductions pour créer un climat.

Et, pour terminer, citons un autre clarinettiste (sic), Woody Allen :

« J’ai pris un cours de lecture rapide et j’ai pu lire Guerre et Paix en 20 minutes. De ce que j’ai compris, ça parle de la Russie. »

J’espère ne pas avoir été trop long !


Retrouvez les autres éditos ICI


Le quartet Compagnie So What était en concert à la Galerie Depardieu à Nice, le 9 septembre


Une bien belle soirée dans ce lieu mythique de la culture niçoise qu'est la Galerie Depardieu. Christian, le maître des lieux et par ailleurs guitariste de jazz, a accueilli un public nombreux et heureux de partager ces moments avec les musiciens.

Un grand merci à tous !

(photos : Martine Lapchin)

La Compagnie So What, en version quartet, était en concert dans les jardins du Vallon du Brec, à Coursegoules, le samedi 26 août 2023



C'est un lieu magique, où la musique semble se fondre parmi les essences rares ou communes qui peuplent les méandres des chemins et les espaces qui appellent au repos ou à la méditation. Les musiciens comme le public étaient en osmose avec l'endroit. Un grand moment. Et un grand merci à nos hôtes pour leur accueil et leur gentillesse, et pour le pot de l'amitié, en attendant une prochaine édition...

(photos : Sophie Serafino)


C'était le dernier concert du dernier samedi du mois au So What avant la trêve estivale, le 24 juin; Une clôture en apothéose avec le "NICE" JAZZ TRIO du pianiste LUDOVIC DE PREISSAC


Malgré la chaleur, le public était au rendez-vous. La COMPAGNIE SO WHAT, en format quintet, assurait comme toujours la première partie de soirée, alternant éthio-jazz, métissage avec la culture danoise, hommages à Mingus ou compositions d’Alex Benvenuto. En deuxième partie, nous avons reçu le "NICE" JAZZ TRIO, composé de musiciens d'exception, emmené par le pianiste Ludovic de Preissac, compositeur, arrangeur, leader et accompagnateur de musiciens prestigieux, avec le contrebassiste Philippe Brassoud, compagnon de route de longue date des festivals de La Gaude, de Colmars les Alpes, formateur et accompagnateur lui aussi de grands noms du jazz, et du batteur Yoann Serra, tous deux professeurs au Conservatoire de Nice. Yoann, on l'a connu tout petit, quand à 16 ans, il accompagnait au So What le regretté trompettiste François Chassagnite; il a tracé sa route lui aussi, comme leader et accompagnateur, aux côtés de Francis Lassus ou Laurent de Wilde, et durant plusieurs années, comme batteur de l’Orchestre National de Jazz…

Le public s’est régalé avec ce trio intimiste, qui privilégie rythmes latins et couleurs harmoniques, aussi bien qu’un jazz ancré dans la tradition avec des standards arrangés sur-mesure. Quelle soirée, où cette fois encore, les sourires étaient sur toutes les lèvres !


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Le quartet COMPAGNIE SO WHAT était en concert à COURSEGOULES le samedi 17 juin


Le quartet de la Compagnie So What (Alex BENVENUTO : Clarinette Basse; Laurent LAPCHIN : bugle, trompette; Jean-Marc LAUGIER : Contrebasse; José SERAFINO : guitare) se produisait dans son village de Coursegoules, devant la médiathèque. L'endroit est magique; le village ne l'est pas moins. C'est ici que trois adolescents ont fait leurs premiers pas musicaux en... 1963 ! 60 ans plus tard, ils y étaient en concert, en compagnie du "jeunot", José Serafino. L'herbe est confortable mais tout de même, chacun avait apporté son siège !


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La COMPAGNIE SO WHAT, en format sextet, était en concert pour le festival des "VARIATIONS D'ENTREVAUX" le 29 mai


La COMPAGNIE SO WHAT était très honorée de faire la clôture du festival des VARIATIONS D'ENTREVAUX, en ce lundi de Pentecôte. Consacré surtout à la musique classique, ce jeune et très séduisant festival avait cette année décidé de s'ouvrir au jazz. Hélène et François, les infatigables organisateurs et leurs équipes de bénévoles n'avaient pas lésiné : une organisation sans faille, un accueil aussi compétent que festif et amical, une salle pleine, avec un public enthousiaste... Tout était réuni pour une session réussie. Et ce fut le cas. Après la prestation de l'Atelier d'Ecriture d'Entrevaux, avec ses textes profonds, dits avec simplicité et émotion, la Compagnie So What a lâché les chevaux, soutenue pour l'occasion par la batterie de Rémi Serafino. Une bien belle réussite que ce festival !


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Dernier samedi de mai au So What de La Gaude : une soirée inoubliable !


Le So What était bondé ce soir là... La COMPAGNIE SO WHAT a entamé un set endiablé, avec la participation exceptionnelle de Rémi Serafino à la batterie. Et pour les trois derniers morceaux, le groupe a été rejoint par un invité de marque, le percussionniste israélien Yonatan BAR RASHI, qui séjournait en résidence d'artiste à la villa Le Rêve de Vence. Suivirent trois morceaux de folie, devant un public déchaîné.
En deuxième partie, le groupe invité, GALERIE JAZZ SYNDICATE (Bruno Ottavy, saxophone; Christian Depardieu, guitare; Philippe Cordonnier, contrebasse; Magnus Parsons, batterie), nous a régalés de compositions et de standards remis à leur sauce. Du jazz pur et dur, et une intense communion avec le public.


Et en troisième partie, le So What a connu un boeuf d'anthologie : Yonatan Bar Rashi s'est mis à la batterie, rejoint par les musiciens de la Compagnie So What mais aussi par un autre musicien en résidence d'artiste à Vence : le marocain Abdesalam BENADDI, spécialiste de la musique Gnawa, et son guembri, instrument peu connu dans nos contrées, sorte de basse à trois cordes au son majestueux. L'orientation de la musique Gnawa, c'est la transe. Et tout le So What fut en transe pendant 1h... Un immense merci à tous les musiciens pour cette soirée effectivement inoubliable (photos : Sophie Serafino, Laurent Lapchin).


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L'édito d'Alex


Jazz : étonnement et admiration


- L’étonnement d’abord.


J’ai toujours été étonné. Je n’en suis pas encore revenu. Je n’en reviens toujours pas, je n’en reviendrai jamais.

Dès l’enfance, j’étais étonné d’être à Nice et Coursegoules.

Étonné d’être en fin de compte quelque chose, même au rabais, comme une espèce de musicien. Étonné, adolescent, qu’on puisse se retrouver à trois dans la cuisine de mes parents, avec Laurent et Jean-Marc, à apprendre à jouer de l’harmonica. Étonné qu’on vienne nous écouter... et même nous applaudir.

Étonné d’avoir pénétré dans le saint des saints et d’être devenu musicien. Même si nous nous mettions très bas dans un monde mis très haut et, dès ces années-là, portés à l’admiration. Alors qu’aujourd’hui, règne plutôt la dérision. Pour être à la mode des médias, il faut savoir rire de tout. A la télévision comme à la radio, l’éternel sourire, le rire à gorge déployée, la drôlerie forcée. Avec des politiques qui nous annoncent des catastrophes avec une mine réjouie.


- Puis, l’admiration.


Avant tout, dans le Jazz, et la musique en général, on marche à l’admiration.

J’ai admiré mes parents, mon prof. de philo., mes camarades de musique avec qui on acceptait de ne déchiffrer qu’une ligne de partition à la fois. J’ai admiré les grands musiciens, Louis Armstrong, Art Tatum, Django Reinhardt, Duke Ellington, Count Basie, Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Bill Evans, Thelonious Monk, Art Blakey, John Coltrane, Miles Davis, Charles Mingus, Ornette Coleman, Herbie Hancock, Chick Corea, Wayne Shorter, McCoy Tyner, Keith Jarrett, bien sûr Eric Dolphy... et tant d’autres.

Et maintenant, j’admire ces dames leader qui font avancer le Jazz d’aujourd’hui, Géraldine Laurent, Anne Paceo, Sophie Alour, Céline Bonacina... que l’on pourra entendre pendant le Festival « Jazz sous les bigaradiers » en novembre 2023. Et puis les autres musiciens qui jouent en même temps qu’elles, et sont si contents d’être là.


Pourtant, rien de plus ringard que l’admiration. Et bien, je revendique d’avoir été depuis mon plus jeune âge, et d’être encore, et ringard et vieillot. Ce que j’aime, c’est admirer !


Alex, avec la complicité de Jean d’Ormesson




Le quartet COMPAGNIE SO WHAT était en "répétition" au Musée Massena de Nice, le samedi 13 mai, dans le cadre de la "Nuit européenne des musées"


Le quartet de la Compagnie So What proposait une « performance » en dévoilant en public ses secrets de répétitions.

Alex BENVENUTO (Clarinette Basse), Laurent LAPCHIN (bugle, trompette), Jean-Marc LAUGIER (Contrebasse), José SERAFINO (guitare).


La « performance » musicale sur l’idée de répétition en public s'est déroulée au deuxième étage afin de bénéficier des coulisses du montage de la prochaine exposition...


Passionnante et joyeuse expérience pour la Compagnie So What, en version quartet, au Musée Massena de Nice, pour la Journée nationale des musées... Une séance de répétition, devant un public conquis. Un grand merci aux "patrons", Charlotte et Jean-Pierre, et à tout le personnel du musée, super-sympa !


Photos : Sophie Serafino, Martine Lapchin

Secrets de répétitions : interpréter un morceau

Il existe une vraie complicité entre les musiciens de Jazz et un vrai bonheur de parler, les uns et les autres, de ce qui occupe à peu près toutes leurs réflexions : interpréter.

Cela peut prendre des dimensions quasi philosophiques : chacun propose ce qu’il pense du morceau et de son arrangement avant de le fixer pour le public. Et parfois, de le reprendre quelques années plus tard et le réinterpréter. Les musiciens sont passionnés par le plaisir de lire un thème pour pouvoir ensuite improviser et le partager avec le public.

Un parallèle avec le théatre et une phrase de Jeanne Moreau : « Un texte, il faut le savoir plus que par cœur ». Ça veut dire quoi ? Quand on offre un arrangement, une interprétation, après des heures et des heures de répétition, seul puis en groupe, le public voit vraiment travailler les musiciens.


Concert du "dernier samedi du mois" d'avril au So What, avec le PounkIPA Quartet. Encore une bien belle soirée !


Le trio PounkIPA (Nastasia Fidanza, voix; Andréas Schedl, piano; Gilles Baud, contrebasse) est un groupe de jazz qui avait enchanté les vieux murs du So What voici quelques années. Ils nous revenaient avec un répertoire composé de standards de jazz, d'Ella Fitzgerald à Norah Jones en passant par Fats Waller ou Nina Simone, ainsi que de reprises "jazzy" de standards pop rock (Cure, London Grammar, Radiohead par exemple). Mais cette fois, ils se sont produits en quartet avec en « guest star » le jeune et talentueux batteur Nicolas Gossiaux.

La Compagnie So What avait assuré la première partie de la soirée, en format quintet, au mieux de sa forme. La salle du So What était en ébullition et le meilleur témoin en était les sourires sur les lèvres des spectateurs...


Toutes les photos ICI


L'édito d'Alex


Fête de la musique : « Esprit es-tu las ? »


Souvenons-nous du slogan relayé en 1982 par Jack Lang : « La musique partout, le concert nulle part ».

La spontanéité de l'événement à ses débuts, ne donne plus le « La » du 21 juin.

Avant, on se pointait à la dernière minute devant les studios de TSF place Saint-François en vieille ville. On tirait une ligne électrique et c'était bon : on pouvait jouer dans une ambiance de kermesse improvisée. À l'arrache. « Faites de la musique ! », matraquaient les premiers spots radio. Quarante ans ont passé. La Fête de la musique est devenue « organisée » par les mairies et/ou les restos. Comme ça on fait le plein !

Les grosses municipalités installent de grosses scènes, et « invitent » des artistes professionnels (avec la bénédiction de la Sacem). Et cela a tué la pratique amateur.

La Fête de la musique institutionnalisée est devenue un bien marchand comme les « fêtes des mères ou des pères ».

Alors pour la Compagnie So What... c’est le seul jour de l’année où l’on ne jouera pas.

Papi fait de la résistance, de l’anarcho-Jazz en quelque sorte !

Et puis ce n’est pas parce que c’est la fête de la musique que tout le monde doit se croire obligé d’en jouer. La preuve, c’est que c’est parce que c’est la Toussaint que tout le monde doit faire le mort !




Une bien belle fête pour le "dernier samedi du mois" de mars au So What, avec le C JAM DUO et les 60 ans de musique ensemble d'Alex, Jean-Marc et Laurent



Ce fut une soirée mémorable au So What de La Gaude, le samedi 25 mars, avec le duo Jean-Paul Alimi/Tom Gilroy, la Compagnie So What et les 60 ans de musique ensemble d'Alex, Jean-Marc et Laurent. Une bien belle fête, dans un So What comble et en liesse !


Toutes les photos : ICI



Superbe soirée "chansons" au So What, le samedi 11 mars, avec le groupe NABIS

Superbe soirée "chansons françaises" au So What, ce samedi 11 mars, avec le trio NABIS...
Un cadre chaleureux, un public totalement immergé et captivé, des textes superbes, des mélodies émouvantes... De Bourvil à Brassens, en passant par Yves Simon, Le Forestier ou Lavilliers... Quelle belle soirée avec le groupe Nabis (Sophie Serafino, voix; José Serafino et Bernard Fournié, guitares); les vieux murs du So What ont résonné de ces belles chansons reprises en choeur par les participants conquis !
Toutes les photos sont ICI

Concert du "dernier samedi du mois" de février au So What, avec "CAFÉ DE L'EST". Chaud devant !


CAFÉ DE L'EST fait partie des groupes fidèles du club So What comme du festival Jazz sous les Bigaradiers. C'est avec le plus grand plaisir que nous les avons retrouvés dans nos murs, en deuxième partie de soirée, après le set de la COMPAGNIE SO WHAT.


C’est au printemps 2016 que Jean Marc et Patrick se rencontrent et fondent le Duo Café de l’Est, une formation originale mêlant guitare et harmonica, pour un répertoire mêlant jazz, swing, bossa, chanson française... L’aventure commence. Ils travaillent sur d’incontournables standards de jazz, swing, bossa, chansons françaises et se produisent sur scène et dans de nombreux établissements de la région. En 2018 le duo se transforme en trio avec Gilles Baud à la contrebasse.

Jazz, swing, bossa, chanson française

Jean-Marc Fauchier Guitare
Patrick Singery Harmonica
Gilles Baud Contrebasse


Le So What était plein, le public particulièrement attentif et enthousiaste à la fois, les musiciens inspirés... Après le set de la Compagnie So What, très en forme, la formule originale du trio Café de l'Est a captivé la salle avec sa musique à la fois chaleureuse et dynamique. Encore une bien belle soirée qui restera dans les mémoires.


Toutes les photos de la soirée sont ICI


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